Ici la France..

« C’en est presque effrayant toute cette houle.. Midi pétantes ou peut-être midi deux..  » Cette porte, encore cette porte !  » me claironne mon esprit

Demi fermée ou rien d’autre ne se propage en dehors de grésillements de voix à portée d’oreille

Je traîne les pieds, une fois de plus songeuse en la voyant : parfois ouverte, donnant feu de tout bois sur des paperasses qui n’en finissent plus de s’amasser

Un bureau me scrutant avec sa gueule ouverte ! Toujours plus happé par cette lourdeur, ce grabuge laborieux sur fond de monument – invitant le pèlerin à se confier devant la bouche du loup

Je sais qu’il n y a rien qui donne la peine d’entendre 

La bureaucratie n’a pas l’accent chantant, ce que j’aime moi c’est les cigales 

Elles sont tonitruantes de spontanéité, avec tout cet aura de générosité – sans côté lugubre

C’est ravissant car on ne les voit pas.. On a juste ce besoin de les écouter

De loin on dirait elles, de près c’est autre chose

Une clé laissée là.. Toc, toc.. La porte s’entrouvre

Regard hagard, presque sonné : « la clé.. Oui, merci Madame « 

A 3 on se concerte, ce n’est donc plus cette version-ci de Radio Londres :

Ecoutez bien, écoutez bien les consignes fraternelles que nous vous adressons..

Primo, la mobilité dans les maquis est un élément essentiel de la lutte (…)

Se remémorant ce temps lointain ou la victoire était juste

La guerre est désormais silencieuse et ses grevettes sont chiffrées

Toutes ces fourmis et ce charivari post-hivernal, au moment où elles se démêlent de la saison et décident de chanter.. La moisson attendra.

Copyright © Céline Burr

Trois coups et puis s’en vont… Avignon

Retraçant ces instants où, propulsés malgré eux au coeur des festivités Josiane et Jean-Patrick Robert témoignent. Ils sont les gardiens d’un lieu où les disciplines se sont entremêlées…

Josiane et Jean-Patrick n’ont pas vu tous les spectacles. De la vie d’artiste lors du Festival d’Avignon ils en gardent bien plus que des souvenirs. Lorsqu’en 1999 le festival OFF implante l’un de ses sites sur le campus, le gardiennage prend une toute autre dimension. Josie et Jean-Patrick empruntent tour à tour le costume d’amis, de confidents et de soutien indéfectible pour les troupes de passage. Dix huit années passées en tant que gardiens du site de la Faculté de Sciences Louis Pasteur ont marquées leurs vies à jamais. Entre partage d’émotions et d’enthousiasme la rencontre de ces artistes d’horizons variés a sublimé la vie des Robert. Retour sur un pan entier de la vie de gardiens “en constante découverte artistique et humaine”

Voilà bien un scénario qui ne prédestinait en rien à l’accueil d’artistes: Josie originaire de Carpentras rencontre Jean-Patrick en 1974 lors de la Féria de Nîmes. Rapidement ils se marient et déménagent en région parisienne. Jean-Patrick y exerce alors la profession de sapeur-pompier et Josiane celle de vendeuse en décoration. Loin d’imaginer leur retour en terre vauclusienne leur vie prend un tournant décisif douze ans plus tard lorsque Josie encourage Jean-Patrick et leur fils Alexandre à la suivre en Avignon. Il trouve alors un emploi dans la grande distribution puis, en 1998, à la suite de la réussite du concours d’agent-adjoint la famille Robert choisit de s’installer au milieu du parc de 7800 mètres carrés.

Les Robert souhaitent donner plus d’allure à ce vaste parc et ses bâtiments datant du Second Empire. Ils aménagent un jardin d’ornement mêlant plantes grimpantes et plantes aromatiques. Josie et Jean-Patrick réalisent alors un véritable travail de paysagiste. Elle élabore et dessine les plans tandis que Jean-Patrick exécute les travaux. A deux le site se transforme, s’embellit.

site louis pasteur - avignon

Des artistes en devenir, un parc et des festivaliers

A une année près du nouveau millénaire le Festival In choisit également d’élire domicile dans la cour d’honneur et d’exploiter le potentiel du lieu. A cette époque les infrastructures scéniques demandent aux techniciens un temps d’installation très long et les Robert les fournissent tout naturellement en eau fraîche. Sans se douter des spectacles en préparation et des années fastes qui les attendent, Josie et Jean-Patrick alternent les tâches inhérentes à l’université et prêtent volontiers un coup de main aux installations du festival. Le 31 juillet 1999 signe l’ouverture du spectacle de Blanca Li et du street-dance contemporain de sa compagnie nommé “Macadam, Macadam” – révélée en 1993 par le prix du “Public OFF” du meilleur spectacle de danse.

D’autres styles, puis d’autres compagnies de danse vont se succéder comme celles mettant en scène un art du tango argentin brut “façon toréador et toujours plus sensuel selon Josie.

Les années se suivent, de nouveaux artistes investissent les lieux. Lors des représentations du Off et du In Josiane et Jean-Patrick se sont ainsi vu entretenir des liens amicaux avec des centaines d’artistes, techniciens et machinistes. Les jardins de l’université et son va et vient d’œuvres du spectacle vivant éveillent alors les élans de la famille Patrick. Josie élevée “dans une famille très modeste” a toujours souhaité mener un parcours artistique et s’en trouve ravie. Cette année là ils franchissent une nouvelle étape en assistant à “Henry V” – adaptée par Jean-Louis Benoît. Approuvant la ferveur avignonnaise Philippe Torreton, qu’ils qualifient de “très humble et très bon comédien” enflamme la Cour d’honneur du Palais des Papes.

La création artistique rencontre également l’enseignement quant en l’an 2000 le doyen de l’université Philippe-Jacques Coulon, chercheur en biologie et passionné d’écriture scénarise “Le Dernier Bouffon” – joué par Serge Barbuscia au Théâtre du Balcon, mettant en scène l’histoire d’une poupée robotisée.

En 2002, dans le cadre du OFF Jean-Patrick de son côté découvre la Commedia dell’Arte et reste fasciné par le jeu d’improvisation de ses personnages. De cette scène artistique il retient de nombreux noms de pièces et d’artistes programmés ensuite, tel qu’ “Arlequin, valet de deux maîtres” d’Alberto Nason. Cette époque leur permet d’évoquer un épisode en particulier. En 2004, une forte pluie s’immisce lors de l’un des spectacles : Alberto Nason quitte alors la scène et rejoint la coursive universitaire. La magie du théâtre opère: Comédiens, chanteurs et spectateurs se réunissent pour célébrer cet entracte qui se prolongera jusqu’à tard dans la nuit.

coursive-avignon

D’une expérience modeste à une vision grandiose : la part du hasard

A l’aube de leur retraite de toutes ces rencontres et ces existences qui se sont croisées les Robert retiendront avant tout des moments de joie partagés. Au détour d’une rue Josiane échange quelques mots avec Jean-Claude Drouot, personnage hissé par son alias Thierry La Fronde :

Flash-back 

D’un hasard se poursuit une aventure… Ce « concours de circonstances » fait que Josiane débarque dans les studios de cinéma de Gennevilliers. Pendant 6 mois elle y déroule bobines après bobines, trame après trame et colore les séquences de films. Ce métier  d’étalonneuse reste une étape pour elle. Quant à Jean-Patrick un autre hasard lui permet de découvrir un aspect méconnu de l’industrie cinématographique. En 1981, alors sapeur-pompier, une petite annonce l’amène à figurer dans le film « Les Uns et les Autres » de Claude Lelouch. Jean-Patrick tient alors le rôle d’un prisonnier. Son aventure s’arrête là et ce fût pour lui et son entourage une expérience inouïe.

« La part du hasard dans la création artistique, » c’est à la base celle évoquée par Michel Jonasz, il la décrit selon ses propres mots en 2013 lors d’un débat animé par le pôle Arts et Sciences (CNRS) durant le festival OFF. Selon lui il s’agit là d’un phénomène soudain, mystérieux et totalement hétéroclite.

Josiane, Jean-Patrick et leur fils ont déambulé au milieu d’un théâtre vivant inclassable et unique à leurs yeux. Des brefs éclats de voix aux applaudissements, un remue-ménage constant ou comme le dénommait Jean Vilar une « festivalomanie » qui vous enivre. Un événement auquel ils auront le plaisir d’assister l’année prochaine… en tant que visiteurs lambda et uniquement dans cet accoutrement.

Copyright © Céline Burr

Icônes

Il y a là des instantanés en voie de disparition. Des inconnus héros malgré eux, aux regards connus, douce allégorie d’un monde qu’il côtoie régulièrement. Du peuple des mortels aux icônes l’impact en est différent. Les traits tirés de certains visages vous alarment montrant la fragilité de l’être.

Photographe du collectif Harcourt, Nikos Aliagas a traversé les effleurements et incertitudes du show-biz français et international à sa façon. Entre acteurs-crooners du grand écran parfaitement épinglés et autres artistes, le silence régnant à la Conciergerie – ancienne demeure des Rois de France nous fait entrer dans l’intimité des personnages plus (im)mortels que prévu. Les lunettes noires agissent tel un révélateur car cette star-là ne montrera pas le reflet de son âme. Tandis que d’autres visages se laissent deviner faisant  ressortir leur bonhomie où du plus profond l’enfant qui sommeille toujours en eux.

Tout en nuances il nous livre un autre regard sur les inconnus interpellés sur sa route. Croisés dans un bref instant de notoriété ils livrent à leur façon un instant de vie, de leurs préoccupations, qu’il parvient aisément à nous transmettre. On se réjouit de voir le bonheur des enfants mauriciens qui distillent « pureté et élégance pas encore abîmés par les désillusions de la vie. »

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Si sa série de clichés D’une main à l’autre implique des mains apprêtées, des mains fermées et d’autres marquées, Nikos nous le révèle « les plus beaux visages n’ont rien à cacher. »

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Au gré de ses voyages on embarque, on entrevoit des visages nouveaux. Ceux qui nous laissent entrer chez eux ne sont pas ceux que l’on croit. La tristesse et les épreuves a façonné les visages et les âmes. En route les paysages deviennent arides, presque désertiques. La simplicité des regards devient bien plus parlante.

Du temps des rites et des croyances on pouvait se faire voler son âme, Nikos a emprunté aux âmes les lueurs qui les animent l’espace d’un instant. Des voix silencieuses qui agitent les murs d’un palais de rois.

Exposition à suivre au Fort Saint-André de Villeneuve-Lez-Avignon

Copyright © Céline Burr

Des bolides et des hommes

Au hasard des clics sur la toile sociale j’ai été propulsée au Tour Auto. Cet événement dont la médiatisation reste relative est un rassemblement mythique pour des collectionneurs automobile de longue date. Néophyte convaincue par mon enthousiasme, je décide donc de m’immiscer dans la longue file qui me mènera à l’exposition initiée par le Grand Palais.

Je dois bien avouer avoir zappé quelques expos au Grand Palais ces derniers temps. Le Tour Auto – pour sa 25ème édition m’offrait l’occasion d’assister à un rallye-escale venu montrer ses plus beaux atours à la Dame de Fer parisienne. Poursuivant sa tournée en reliant quatre étapes le rallye finit sa course à Cannes.

Dans ce showroom de 13 500 m2 ayant abrité soixante ans durant Le Salon de l’Automobile le garage ne prévoit qu’un minimum d’outils à disposition du mécano-collectionneur. L’utilisation d’un chiffon doux est donc indispensable – trois jours d’ancrage méritent bien qu’on s’attarde sur l’allure des championnes.

Un univers entièrement masculin

Doté d’un palmarès mettant en avant certaines marques (Porsche, Ferrari, ..) tandis que d’autres plus modestes et grand public paraissent si justement rarissimes (Renault, Citroën, ..) la collection de voitures se veut synonyme d’élégance et ouverte à tous. Pour expliquer cette contradiction revenons donc à son ancêtre le Tour de France Automobile. Apparue du temps des voiturettes au début du vingtième siècle, ces voitures légères à trois ou quatre roues ont marqué leur époque et les esprits – en particulier celui de Louis Renault. Le Tour fondé par L’Automobile Club de France, ce luxueux cercle masculin de « gentlemen drivers, » pour reprendre leurs termes est le plus ancien automobile club au Monde. Autant dire qu’en 2016 les femmes sont minoritaires au Tour Auto !

Cette atmosphère qui se veut bon enfant ne reflète pas le rallye tel qu’on l’attend : pas de vrombissements en pagaille, les moteurs sont à l’arrêt. Les conducteurs et collectionneurs restent aux anges. Difficile d’ailleurs d’amorcer une conversation : ils ont bien souvent laissé leur voiture au regard des visiteurs. Pourtant il n’ y a pas de buvette aux alentours et peu d’hôtesses à accoster. Il semble que ce lundi l’ambiance est à la détente et à la rencontre des quelques pilotes starisés présents. Les interviewés réunissent la foule d’amateurs en tenue décontractée – dont la majorité ont une cinquantaine d’années. A mon arrivée un pilote zélé guide victorieusement une femme, enfin une fan manquant ainsi de me bousculer.

J’ai ainsi été marquée par la discrétion de ces femmes, épouses ou amies venues afficher un soutien indéniable à leurs proches.Ce sont elles qui immortalisent les reflets chromés sur photo. Seuls quelques groupes de jeunes femmes en guinguette ont réellement eu l’aplomb de s’entremettre aux hommes présents.

Le rallye se féminise

Rétromobile, un site consacré à l’univers de la voiture de collection depuis 1976 a souligné lors de son dernier salon que les femmes ont toujours été présentes sur les rallyes auto.  Julia de Baldanza, femme d’affaires britannique, pilote et collectionneuse concourant depuis 2002, explique avec humour d’où vient son attachement pour les cylindres auto :

Le rallye féminin a connu un regain d’intérêt médiatique notamment grâce au Trophée Roses des Sables auto proclamé « aventure féminine. » Il n’implique pas de course de vitesse mais ses paysages se rapprochent de ceux du rallye-raid Dakar. Ainsi d’autres compétitions féminines ont émergé. Le rallye Aïcha des gazelles, précurseur des rallyes féminins a été crée en 1990. Il rassemble des amatrices qui partagent les mêmes valeurs : liberté et éco-conduite sans GPS.

Le site de La Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) m’a ainsi permis d’éclaircir le mystère qui planait autour du rallye féminin.

La Fédération est ainsi la commanditaire d’un nouveau Championnat de France  :

Interrompu en 1990, après la victoire de Christine Driano sur une Citroën AX Sport groupe A, le Championnat de France des Rallyes Féminin a été ‘réactivé’ par la FFSA en 2014. Pour le plus grand bonheur de ces dames !

Nicolas Deschaux, Président de la FFSA précise qu’il n’ y a que « 11% de femmes dans le sport automobile » :

Portées par leur vision et leur identité les femmes pilotes ont à nouveau de beaux jours devant elles.

Bernie Ecclestone,  ancien patron d’écurie de Formule 1 n’a  jamais été reconnu en tant que pilote puisque ses essais ne l’ont pas mené à une qualification, a lors d’un séminaire remis en question les aptitudes physiques des femmes à conduire une Formule 1. Auparavant il avait énoncé d’autres raisons empêchant les femmes d’accéder au summum de la discipline :

Bernie Ecclestone répondait que la principale barrière pour les femmes dans le milieu était économique. « Le problème, et je le regrette, est que beaucoup de femmes qui pourraient sans doute courir aussi vite que des hommes n’en auront pas la possibilité », affirmait-il alors.

Il me paraît d’usage de laisser le mot de fin à une femme, en particulier à la pionnière de la course en Formule 1, l’italienne Maria Teresa de Filippis :

 

Copyright © Céline Burr

Dessous de soi

Fanons de baleine, cerceaux, rembourrages, laçages, charnières, tirettes, ressorts… Tissus élastiques dissimulés sous l’habit sont mécaniques.

Corsets, pourpoints, fraises amidonnées,

La femme ne porte pas le pantalon: crinolines avec haut orné.. Olé, olé !

Une braie qu’on débraye. 1789 – Révolution de la culotte,

Homme à profil pigeonnant. Faux-culs de femme. Quelles buses avec leurs corps raccourcis !

Et puis les promenades : redingotes et faux mollets.. Manche gigot, ballons féminins,

Quelle tournure prend alors la crinoline : profil d’oie et fesses accentuées.

Tristes hommes qui ont de l’estomac. 20e – Gainage avant, arrière toute.. Rebelote.

 

Copyright ©  Céline Burr

Soit des nôtres…

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Man on Crescent Moon par le Museum Of Photographic Arts

 

J’avais bien compris ce jour là à la tête que tu as faite – vous savez la bouche bée en forme de si..

Celle qui surgit lorsqu’on vous raconte un secret gardé, jusque là.

C’était donc ça… Le pullover qui ornait ta penderie, ton cabinet de curiosités – mise en scène flexible de tes instants grégaires, pointant du doigt autre chose que ta vision de l’esthétique.

Un idéal du cinéma [et de ce qu’avait dû être la société à tes yeux].

Cette démonstration que tu avais livré, ou tu avais réussi. Là où surgissait tes imperatus délictueux. Réveiller notre conscience que trop endormie était un énorme foutoir.

De tes élans de fumée combinés aux objets et décors filmés en direct on en retenait le pullover arrondi – glissé dans un cintre en forme de silhouette gynoïde…

Bref, ce détail qui devait passer inaperçu au milieu des fennecs et autres dépouilles d’animaux séchés était le clou. C’était la trouvaille même.

T’imaginer porter le vêtement laissé gracieusement par ton ex-petite amie venait de foutre en l’air les quelques minutes spectaculaires qui venaient de s’écouler. Le vent nous glace le visage de face… Après tout, même le meilleur illusionniste s’attache à ses visions récalcitrantes, ou aux balbutiements de sa braguette.

L’air de rien, le temps ne glissait plus sur toi comme avant, il avait laissé des marques qui appelaient plus qu’un simple Vol de More. Cette fois ci c’était bien la morsure d’un oiseau de proie qui t’avait éraflé le cœur et les belles mises en scène déchaîné tes simagrées.

Il plane le spectre de ton âme rongée, tuméfiée par le passé…

Jeune écrivain pressé de nous livrer ses démons en rature : te voilà empêtré dans tes souvenirs !  Tableau vivant dont la trame baisse la courbe de ton bathymètre intérieur. Emporté par la marée des rêves, les bougies chancelantes… que d’étourdissements humains.

Cher ami : un cœur blessé, un peu de poudre de perlimpinpin, trois coups plus tard signent la fin de ton spectacle.

Espèce d’hurluberlu et toi qui croyait que ce roadshow était sans intérêt… En fait il suffisait de décrocher les étoiles…

Comme une ancre rattache son bateau au port ta folie t’a ramené du côté des terriens, c’était donc toi qui cherchais le panneau de bienvenue.

Soit des nôtres ami matelot !

Copyright ©  Céline Burr