La princesse charmante

Il était une fois dans un royaume pas très lointain, un peuple qui vivait de technologie et de consommation… Des hommes qui rêvaient, le plus souvent de femmes.

Ces femmes étaient des princesses. Les princesses avaient disparu au détriment des femmes.

Certains hommes se lamentaient, d’autres se rebellaient.

Enfin il y avait ceux qui cherchaient à rencontrer ces princesses.

Le royaume était en ébullition, d’est en ouest, il y avait des soulèvements entre les hommes et… les femmes.

L’une des récentes découvertes de ces hommes était l’apparition des Mefem. Les Mefem étaient des amazones de nouvelle génération. Avant tout revendicatrices d’une autre société, elles se targuaient de représenter les « nouvelles femmes ».

La population les voyait passer, ici et là… Elles étaient fustigées, idolâtrées ou juste contemplées – de loin.

Les hommes continuaient, eux, à rêver d’un avenir serein : une famille ainsi qu’un foyer sécurisant.

D’aucuns ne comprennent vraiment ce qu’il se passait ! Il y avait bien eu des révolutions par le passé, des femmes en quête d’autre chose …

De la à assister à la disparition des princesses charmantes il y avait un malaise profond. Le comité de reconquête des princesses charmantes (C.R.P.C) s’était réuni. Il fallait rétablir l’ordre, retrouver l’harmonie en recomposant des couples et surtout l’avenir d’une nation.

Ils s’étaient mis en marche pour cette saga.

Leur conseil était composé des plus grands spécialistes. En passant au crible la psychologie féminine ils comprenaient qu’ils avaient souffert de leur propre désillusion. Bientôt cette communauté allait s’agrandir et s’étendre au delà des limites du royaume.

Des milliers d’hommes accomplirent ainsi cette recherche du Saint Graal.

A suivre …

Copyright ©  Céline Burr

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Détour(s)

Sand storm by Manuela de Pretis

Revenir vers les traces du passé. Ré-embarquer dans cet avion pour me sentir plus proche de cette destination…

Une nouvelle fois : (re)découvrir Tunis et la Tunisie. Vivre quelques jours, passer quelques instants dans cette capitale inexplorée. S’imaginer flâner le long des grandes avenues, probablement en bord de mer, sur le littoral puis tomber sur la médina.

Déguster un – vrai – café ; subtil mélange de mousse légère, petit goût de  noisette, cousin lointain du cappuccino…

Et puis s’aventurer sur les sentiers, à l’aventure !

Tout simplement partir !

Parmi la multitude des destinations qui s’offraient à moi, à nous, celle-ci s’est avérée logique, indéniable. Mais elle me semblait irrecevable.

Quels pouvaient bien être les arguments qui m’ont poussée en terre arabo-romaine ?

Une soudaine envie n’en était pas la raison première.

Mais le souvenir imaginaire de terres inexplorées, de paysages merveilleux s’offraient à moi.

Au détour d’un site archéologique se trouvait tout un monde à explorer. Un retour vers soi, un pas vers des temps anciens…

Tant d’attentes, d’expectatives pour ce petit pays côtier.

Dix années et quelques rafales étaient tombées sur ma vie depuis.

On se dit : que de changements, que d’avancement ?

Peut-être que d’une certaine manière, je suis liée à ce pays…

Nous n’avons pas tant changé. C’était un point de départ.

D’un séjour sous confidences amicales j’ai découvert un pays de contes… ceux des personnes rencontrées. De villageois en citadins, ils racontaient tous une histoire.

Des racines communes, sans mélodrames, ni anarchie.

Sourires et visages qui se réjouissent. Voilà peut-être l’âme d’un pays, celle que l’on retrouve transcendée par ses habitants à votre venue.

Pour lui, il n’en était pas question. Je le savais. C’était une perte de temps que de plaider la cause de ce pays.

« Trop chaud, trop d’évènements récents,… » me répondra-t-il !

Trop de trop !

Je me voyais déjà baisser la garde. Quelles pouvaient être ses attentes en tant que voyageur ?

Un bel accueil, du sable et des palmiers ?

C’était le comble. Il avait tous les symptômes du non-voyageur à l’esprit sur médiatisé !

Je n’avais pas d’idées d’un autre voyage à lui proposer, tant ce pays était resté un mythe inexploré à mes yeux. Pas une simple passion du moment. Mais, la volonté de m’échapper sur des terres, où la notion de voyage avait pris toute son ampleur.

Quelques souvenirs, par ci, par là :

Perles scintillantes vues du ciel à mon arrivée,

Mosaique enchanteresse effleurée à l’aéroport

Et, pour ne pas perdre le fil :

« houch », villa d’un blanc immaculé – grande fierté des Tunisien(ne)s

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