Dance is in the Air

Silhouette d’une danseuse en suspension, vertébral d’une figurine sortie de nos longs chantiers de jeu

Sa construction lui est propre : elle fait reculer les limites de la gravitation

Maîtrisant son point d’appui à l’infini elle renverse nos propres limites visuelles

L’origami semble être apparu en même temps que le papier,

Satchie a mis l’origami en exergue pendant Paris Quartier d’Eté

Copyright ©  Céline Burr

Pépite

Dark Side of the Moon, from and with Anna Anderegg

Anna Anderegg met en scène, danse, s’interpose dans ce modèle de silhouettes gesticulantes.

Cette ode se déroule devant nos yeux dans une langueur furtive.

Ainsi, dans un no man’s land manœuvré il y a des étoiles feutrées, elles y laissent des traces, s’imbibent, s’accordent…et se meuvent dans un cercle de fées.

Le sonneur de glas et ses musiciens persistent dans cette auréole renversée.

Opposées derrière les lucarnes, elles s’effeuillent, se délestent et muent.

Poupées égarées sorties de leurs boîtes,

féerie lunaire où les papiers ne font pas l’affaire dans un monde devenu intersidéral.

Triade impertinente nous éberluant.

C’est une avancée extraordinaire, une redécouverte du mouvement par la gravitation, et si justement une aspiration fantastique que renvoie la danseuse suisse.

Copyright ©  Céline Burr

Toute reproduction ou copie même partielle est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’auteure