Une arcade en appui sur des colonnes chancelantes.
Emportées par le mouvement elles s’appliquent.
D’un pas, puis de deux !
Pas de fragilité dans cette danse. Rien que quelques secousses à supposer…
– Une structure se met en place –
Les symptômes sont composés, décortiqués :
«Il n’y a pas de mal», disent les docteurs.
De front on s’emporte, ça chauffe, ça brûle…
Pas de traitement qui faille, ni qui vaille.
La situation prête à l’interrogation, ni plus, ni moins de solutions médicales.
Et ce doute coûte. Envoûtements de gourous, fakirs et chamans.
D’une suite de charmes bienfaisants naît la conviction.
Faux-semblants et à-propos…
La danse amenuise mais épuise.
Le mal-a-dit qu’il ne quitterait pas Paris. La demoiselle s’envole.
Elle a laissé son costume au vestiaire, tur-lu-tutu.
C’est le déjà vu qui la cueille, la tire de la surchauffe…
Copyright © Céline Burr